L’impact des maladies respiratoires reste aussi important aujourd’hui qu’il l’était au début du siècle. Il est probable qu’il le restera encore pendant plusieurs décennies. Chaque année dans l’UE, un décès sur dix est du à une maladie respiratoire. Les affections pulmonaires sont responsables d’au moins 6 millions d’hospitalisations.
Selon la Société Européenne de Pneumologie (European Respiratory Society), les affections respiratoires représentent l’une des plus importantes causes de mortalité en France. Plus généralement, même relativement bénignes, elles peuvent constituer une gêne importante au quotidien et rendent les personnes plus vulnérables aux complications graves de certaines infections (Covid-19, Grippe...).
Ainsi, alors que la moitié de la population rencontre des problèmes respiratoires récurrents (52%1), seuls 3 Français sur 10 estiment avoir un risque élevé de contracter un jour une maladie respiratoire.
Et pour cause, plus d’un tiers des Français ne sait pas qu’il existe des symptômes permettant de suspecter une maladie respiratoire (38%).
Plus grave, la majorité des personnes qui présentent des symptômes quotidiens sévères, n’a même jamais été diagnostiquée (50%). Si de très nombreux Français souffrant de symptômes, ne consultent pas, c’est aussi parce que les Français en savent peu sur ces pathologies.
Ainsi, la majorité s’estime mal informée sur les symptômes devant alerter d’un risque de maladie respiratoire (54%), sur les examens médicaux à réaliser pour diagnostiquer les maladies respiratoires (58%) et sur les différents types de maladies respiratoires qui existent (60%).
La méconnaissance des maladies respiratoires et de l’importance d’un diagnostic précoce freine beaucoup la prise en charge médicale.
(Source IPSOS pour SPLF & World Health Organization)
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